Se voir comme une victime est un choix. Vous connaissez sans doute le triangle de Karpman, c’est une dynamique qui se joue à trois. Une victime, un persécuteur, un sauveur, ce sont des archétypes vieux comme l’humain. Pourtant, au centre de ce triangle, la position de la victime est celle qui va déterminer dans quelle direction évolue la scène.
Quelle est la définition d’une victime
La victime se définit par son incapacité à endosser sa part de responsabilité vis-à-vis d’une situation difficile, qui peut impliquer une ou plusieurs personnes comme acteurs. Elle a du mal à comprendre les conséquences de choix faits activement ou passivement (qui ne dit rien consent). N’oublions pas que ne pas agir est un choix aussi. La victime croit que la majorité des évènements viennent de l’extérieur et qu’elle n’a aucune emprise sur eux. C’est un peu comme un capitaine qui a quitté son bateau par ce que la tempête devient trop houleuse. Elle a tendance à se reposer sur d’autres personnes ou organisme pour prendre les choses en mains et la sortir de l’impasse.
En résumé, dans un état de vulnérabilité, elle donne son pouvoir à l’extérieur d’elle-même, (un sauveur) qui va pouvoir faire le meilleur choix pour la tirer d’affaire. Est-ce que ça vous semble familier tout cela ?
Le triangle de Karpman appartient à l’ère des poissons. À présent, nous sommes en transition vers l’ère du verseau.
Pour en savoir plus, lisez mon article sur la transition vers l’ère du Verseau ici.
La Victime : une ancienne énergie à transformer
Cette mentalité de victime fait croire à l’individu, qu’il n’a pas le choix que de suivre un scénario prédéterminé. La victime n’a pas conscience de son réel pouvoir. Ce pouvoir est masqué par la peur et l’assujettissement. Pour s’en sortir, il va falloir faire un revirement de 180 degrés, c’est-à-dire puiser au plus profond de Soi le courage nécessaire pour faire face à la peur paralysante et protéger ce qu’elle a de plus cher : son intégrité.
Le pouvoir d’autodétermination
Lorsque nous commençons à nous connaître et à dire NON à ce qui ne convient pas, nous changeons les règles du jeu pour nous aligner sur notre vraie nature. De ce fait, ce ne sont plus les facteurs extérieurs qui déterminent qui nous sommes, mais nous-même. Dans un premier temps, il va falloir traverser une période d’affirmation de Soi. Faire part de ses besoins et mettre en avant ses propres valeurs. Le fait de se respecter soi-même va déclencher le fait que les autres vont nous respecter. L’extérieur fonctionne comme un miroir. Essayez ! Vous allez être surpris·e du résultat.
La vie se déroule pour nous
Notre cursus de vie se déroule de manière à nous faire évoluer pour nous libérer de l’ignorance. Les évènements de notre vie ne se produisent pas contre nous, ils se déroulent pour nous. Le but est de nous montrer les comportements ou les choix qui ne sont pas en notre faveur, ni en faveur du plus grand nombre. Lorsque nous n’évoluons pas, les circonstances vont nous y contraindre.
Autres considérations
J’ai remarqué que les êtres qui sont dans un schéma de victime, sont aussi dans un rapport de dépendance. Souvent, c’est la dépendance à un sauveur qui crée la victime.
- La raison peut être personnelle, comme une maladie, une perte, un changement radical ou dans l’éducation.
- Il peut s’agir d’une construction karmique, c’est-à-dire créée dans une vie passée puis renforcée durant plusieurs vies consécutives.
- La raison peut être transgénérationnelle : une habitude transmise d’une génération à l’autre et qui peut s’inscrire dans le bagage génétique.
Comment faire de nouveaux choix pour se sortir du rôle de victime ?
Comme déjà expliqué, grâce à une prise de conscience et un changement de comportement, il est possible de passer de l’état de victime à reprendre sa vie en main. Regardez dans quel domaine vous vous reposez constamment sur les autres alors que vous êtes parfaitement capables d’y arriver par vous-même. Si c’est plus compliqué, faites appel à un facilitateur, ou une autre personne qui a surmonté ce genre de situation.
En revanche, lorsque la programmation est karmique, il va falloir effectuer des recherches dans les vies passées, défaire l’énergie et déterminer les actions à mettre en place.
Dans le livre de Vie, tout est inscrit, chaque fait, geste, pensée, énergie. Lorsque vous émettez l’intention de vous défaire des entraves du passé, vous allez être amené·e vers la bonne méthode pour vous en libérer. Soyez attentif·ve aux synchronicités.
Quels sont vos expériences de dépendances/victimes, sont-elles d’après vous, personnelles, karmiques ou transgénérationnelles ?